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Réalité générale de l'UNIVERS RGU
2 septembre 2013

Évoluer ou mourir

Trouvé sur le net :

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Evoluer ou mourir

 

  1. Les voies du changement

Trouver les moyens d'assurer la prospérité matérielle, la santé, l'éducation à l'échelle de l'humanité toute entière, tout en préservant l'environnement, tel est l'idéal qui anime, espérons le, la majorité d'entre nous. Plusieurs voies sont envisageables pour le changement salutaire dans cette perspective :

  1. La voie politique et sociale 

Elle semble plus que jamais compromise pour plusieurs raisons:     

  • Les sociétés sont des systèmes aux interactions multiples et extrêmement complexes. De façon, générale on peut douter que l'homme politique fasse et contrôle l'histoire. La mondialisation aggrave la situation: elle accroît considérablement cette complexité et pose des problèmes radicalement nouveaux et urgents à propos desquels nous manquons cruellement de recul historique. 

  • L'urgence et la gravité des problèmes à résoudre semblent nécessiter une réorientation radicale des tendances globales necessitant un changement de système, une véritable révolution. Or, les changements de régime brutaux, même motivés par les plus nobles intentions, en bouleversant des équilibres essentiels ont tendance à déstabiliser les sociétés aboutissant à un chaos désastreux, comme l'histoire récente l'a mis en évidence à maintes reprises. 

  • La voie politique et sociale est pour le moment essentiellement de la responsabilité des états alors qu'elle devrait être concertée et appliquée à l'échelle mondiale pour ne pas être condamnée à l'échec. A cette échelle au contraire, le capitalisme international conduit à l'émergence de nouveaux pouvoirs financiers et industriels considérables bien que non démocratiquement élus (lobbies militaro-industriels, multinationales, FMI,...) dont la tendance inexorable semble être de prendre le dessus sur les états ou de les contrôler au service de leurs propres intérêts qui ne sont pas nécessairement compatibles avec le progrès au service de l'être humain. Comme nous le constatons déjà, il est probable que suite à ce transfert de la souveraineté vers des instances et organismes occultes, les politiques aussi avisés, compétents et de bonne volonté puissent ils être, verront inexorablement se réduire de plus en plus leur marge de manœuvre et perdront progressivement les moyens de mettre en oeuvre leurs programmes politiques et leurs projets de société. 

  • On attend souvent aujourdhui des politiques qu'ils modifient les règles dans le sens d'une plus juste répartition des richesses au niveau national alors que l'économie est mondialisée et qu'à cette échelle supra-étatique c'est la loi de la jungle qui prime, qui ne peut que creuser les inégalités. Ce problème (de la répartition juste des richesses) n'a jamais été résolu et on peut douter qu'il le soit dans un futur proche. Par contre, on peut esperer trouver les moyens de multiplier les richesses d'un tel facteur que le problème de leur répartition ne se pose même plus. Le progres des technologies decuplant notre capacité à produire des richesses et reposant essentiellement sur les progrès en sciences fondamentales, a déjà permis cela à une moindre echelle par le passé.

 

  1. La voie de la transformation de l'être humain dans le sens d'un comportement plus altruiste 

S'il est vrai que la tendance globale ne représente que le reflet moyenné sur la multitude du comportement de chacun, la transformation de l'être humain dans le sens d'un comportement plus altruiste serait salutaire. La transformation pourrait être de plusieurs types:

  1. Transformation génétique: peu probable

Même si la nature a plus d'un tour dans son sac, il est difficile d'imaginer à court terme et compte tenu de l'urgence une transformation génétique d'une humanité dont les évolutions biologique majeures se sont produites sur des échelles de temps bien supérieures au millier d'années dans le passé.

  1. Transformation culturelle: peu probable

Une évolution culturelle suppose un système éducatif protégé, égalitaire et performant alors même que les conditions sociales et les moyens des états continueraient à se dégrader sous les effets de la mondialisation. 

  1. Transformation spirituelle provoquée par une révolution scientifique

Un choc dans la conscience collective suite à un événement ou une découverte métaphysique majeure, en modifiant radicalement le rapport au monde de l'être humain, produirait un bouleversement majeur des choix de vie et de la sensibilité du plus grand nombre. Cela pourrait être la découverte par l'homme de sa propre immortalité et des bases physiques rendant possible le contact avec un "au delà". Idéalement, la découverte devrait être active (scientifique) et non passive (révélation) afin de s'inscrire dans la continuité de notre propre développement scientifique et culturel et que la dynamique de ce dernier ne soit pas trop perturbée par l'effet d'une influence extérieure.

  1. La voie du progrès scientifique et technologique. 

Ce sont les grandes découvertes scientifiques du passé qui ont, via les progrès technologiques qui en ont découlé, arraché le monde occidental à la misère. Il faut prendre conscience qu'avec les révolutions scientifiques du XIX ème siècle et début du XX ème siècle, on a assisté à un véritable miracle sans précédent dans l'histoire de l'humanité puisque presque tout ce qui aujourd'hui compose notre environnement quotidien était tout simplement inconcevable il y a 150 ans à peine. Dans un pays comme la France, le plus défavorisé jouis aujourd'hui de conditions matérielles bien supérieures à ce qui était le niveau de vie moyen de la population il y a 150 ans. Le miracle de la science et de la technologie n'est donc pas une chimère contrairement à cet autre miracle qui n'est pas prêt de voir le jour, sur lequel toutes les attentions se focalisent aujourd'hui, qui est celui de la solution politique et sociale à technologie constante, à l'encontre de toutes les évidences historiques. Forts de cette constatation, il convient de miser massivement et d'espérer dans la seule révolution qui ne soit pas un vain mot: une révolution scientifique qui dans un futur aussi proche que possible rendra le monde de demain aussi inconcevable pour nous aujourd'hui que le notre l'aurait été pour nos arrière grand-parents et il est sans doute d'intérêt collectif de favoriser et d'accélérer plus que jamais ce processus évolutif, peut être notre seule voie de salut compte tenu de la situation. 

S'il ne coûtait presque rien d'exporter la prospérité matérielle qui est celle des pays occidentaux à tous les autres tout en préservant l'environnement, je crois sincèrement que même si l'être humain est aussi foncièrement mauvais que certains le prétendent, nous le ferions. Il revient donc aux scientifiques de découvrir rapidement les nouvelles lois de la physique et de la biologie et avec elles les nouvelles technologies qui mettront le développement gratuit ou presque à portée de tous.

  1. Conclusion

 Une nouvelle révolution scientifique semble être l'unique voie de salut à court terme. D'une part, en favorisant une nouvelle vision de l'univers et de la place de l'homme dans celui-ci on peut espérer qu'elle provoquerait une conversion spirituelle et morale du plus grand nombre produisant une transformation des comportements en profondeur dans un sens plus altruiste. D'autre part, et cela irait de pair, les retombées technologiques probablement inouïes du nouveau paradigme mettraient le développement à portée de tous et résoudraient définitivement le problème matériel. Le progrès politique et social suivrait alors naturellement. Enfin, une compréhension plus profonde des lois de l'univers nous permettrait d'anticiper et de trouver la parade à toutes sortes de menaces naturelles.

  1. Les révolutions scientifiques

Naturellement, l'évolution historique des idées, y compris celles des sciences exactes, se présente comme une suite ininterrompue d'erreurs, de bifurcations manquées et l'aveuglement collectif devant des vérités qui, une fois reconnues, deviennent désespérément évidentes, est une constante de l'histoire des sciences. A l'origine de cet aveuglement est l'attachement aux idées. A partir d'elles s'élabore une vision globale et unifiée de l'univers et de la place de l'homme dans celui-ci. L'être humain y est d'autant plus attaché qu'elles sont solidaires de choix de vie, du sens qu'il donne à son existence et d'une sensibilité collective singulière, son identité culturelle. En science en particulier, l'attachement aux idées tient aussi au pouvoir de fascination extraordinaire qu'exercent les théories qui marchent. Lorsque tel dans un grand puzzle, les multiples éléments ayant été patiemment assemblés, le tableau d'une nouvelle synthèse théorique émerge, le physicien est saisi par sa puissance et son harmonie. Une multitude de faits d'expérience et d'observation se trouvent reliés et unifiés dans un langage commun et l'impression est irrésistible que l'œuvre achevée est immuable, éternelle et vraie (par exemple lors de la synthèse Newtonienne). Même si quelques rares anomalies demeurent toujours irréductibles, des pièces qui paraissent ne pas pouvoir s'intégrer dans le paysage, personne ne doute qu'au prix de corrections minimes ne remettant pas en cause la signification globale de la scène tout rentrera bientôt dans l'ordre. D’ailleurs quelques contorsions théoriques, telles des patchs parviennent à corriger avec plus ou moins de bonheur certains défauts de la structure. Cruelle illusion cependant car l'impensable finit par se produire: l'édifice tout entier se lézarde, bascule et s'effondre avec fracas. Les piliers qui semblaient les plus inébranlables, les concepts fondateurs qui faisaient tout le sens et la puissance de prédiction, les idées auxquelles on s'était attaché et que personne n'aurait songé à remettre en question sont définitivement sapés pour faire la place à de nouvelles fondations complètement inédites, imprévues. La refonte est radicale et une nouvelle synthèse se fait jour (par exemple, la théorie de la relativité, la mécanique quantique). Le nouveau tableau est bientôt achevé avec les éléments de l'ancien puzzle mais sa signification est totalement différente bien qu'il intègre de façon très subtile et comme en filigrane l'image que donnait à voir l'ancien. Pire encore, on réalise bientôt que le verso du puzzle, ce que personne n'avait soupçonné jusqu'alors, représente aussi une scène qui fait sens. Une fenêtre s'ouvre sur un nouvel univers de perspectives. Ainsi va la science. 
Il est important de ne pas considérer l'histoire des sciences comme une succession de tableaux parfaitement étrangers les uns aux autres:
 si une révolution scientifique extraordinaire se produit au terme d'une période de progrès relativement continu, c'est certes que la synthèse qui la précèdait intégrait des conceptions fausses et que les principes ayant été mal identifiés, elle était conceptuellement radicalement antinomique avec la nouvelle et plus juste synthèse, cependant un certain nombre d'idées des synthèses précédentes représentent des progrès déterminants et constituent des acquis définitifs qui seront intégrés sans modification non seulement dans la nouvelle compréhension mais dans toutes celles à venir: par exemple, les lois de Newton sont fausses mais l'idée d'attraction des masses entre elles est un acquis définitif qui sera intégré à la Relativité Générale et d'une façon ou d'une autre à toutes les autres théories de la gravitation à venir. Quoi qu'il en soit, les révolutions scientifiques nous incitent à la plus grande prudence: la prétention à juger de ce qui est définitivement possible dans l'ordre des choses sur la base d'une compréhension périodiquement remise en question dans ses fondements même, est sans doute vaine. Il en découle également que comme par le passé, un nouveau progrès scientifique nécessitera sans aucun doute une rupture majeure avec nos modes de pensée actuels.

  • Vaincre les résistances

Si tant de découvertes importantes ont été durablement ignorées, rejetées voire tournées en dérision avant de s'imposer c'est donc en partie parce-qu'elles agressaient les préconceptions  de la majorité du moment, des attachements métaphysiques, idéologiques ou religieux. Les révolutions conceptuelles majeures, sont toujours des périodes douloureuses pour la majorité des savants et le débat est difficile étant à forts enjeux existentiels et très chargé émotionnellement, les fondements constituant autant de véritables points névralgiques pour les théories. Mais cerains "politiciens de la science" qui sont opposés par principe à toute nouveauté qui entrerait en conflit avec leurs intérêts de carrière qui passent par les programmes scientifiques dont ils se sont faits les chefs de file, ne représentent pas non plus un moindre obstacle. Ce sont souvent les chercheurs les plus conservateurs et les plus réticents à l'exploration de pistes en dehors des courants de pensée dominants qui ont le plus de prédilection pour la direction et le management et se retrouvent à accaparer les postes à responsabilité où leur influence peut s'avérer désastreuse pour les voies de recherche isolées développant des idées souvent fragiles dans leur première formulation. Dans le débat politique et social, les intérêts et les passions sont encore plus exacerbés : pouvoir, reconnaissance, argent, et le contexte est encore plus défavorable à l'innovation. 

Il importe donc qu'il existe des instances avec des règles de fonctionnement qui permettent de collecter aussi largement que possible toutes les idées potentiellement novatrices et de les faire évaluer par des professionnels spécialisés afin de repérer et d'aider de nouvelles solutions viables et fructueuses à s'imposer plus rapidement pour le bien commun, voire le salut de tous. Tout chercheur, inventeur, intellectuel pourrait demander un audit de ses idées suivant ces règles, moyennant une participation modique juste pour limiter les abus et on ne pourrait la lui refuser. Tout citoyen désirant que la vérité soit faite sur n'importe quel sujet polémique particulier (il ne doit pas y avoir de sujet tabou: ne pas se donner les moyens de discuter en profondeur n'importe quel sujet, c'est faire le lit de la pensée unique voire de la propagande) pourrait exiger un débat, suivant ces règles, par ces professionnels qui tels des avocats défendraient les thèses adverses. La profession aurait une double vocation: pédagogique en signalant leurs erreurs à ceux qui soumettraient leurs travaux et de recherche grâce aux synthèses portant sur les succès et les limites des idées soumises qui permettraient éventuellement d'identifier des voies peu explorées ou négligées, des hypothèses implicites dans les cadres établis. Ce faisant, elle obligerait l'interaction difficile bien que potentiellement très féconde entre deux types de profils psychologiques antagonistes: les ultra-créatifs qui n'ont de cesse que de mettre à mal le paradigme existant mais font souvent preuve de peu de rigueur et les gardiens du savoir ultra-rigoureux qui n'ont de cesse que de consolider et raffiner le paradigme. Au delà, elle accélèrerait la diffusion et le gain de visibilité des idées émergeantes ainsi que la mise à disposition de moyens pour poursuivre l'exploration des nouvelles pistes avant qu'elles ne soient repérées, récupérées et exploitées secrètement tout en étant efficacement discréditées dans les médias par des lobbies militaro-industriels et organisations gouvernementales dont la seule priorité est évidemment la main mise et l'exclusivité sur toutes technologies qui leur donneraient une longueur d'avance dans la course à la suprématie militaire et la guerre économique.   

  • Les règles du débat fructueux

Il est crucial que les règles soient soigneusement conçues et rigoureusement appliquées (on peut faire un parallèle avec le système judiciaire qui a nécessité un effort de longue haleine pour aboutir à des structures, règles de fonctionnement et textes tels que les principes fondamentaux du droit) pour vaincre toutes les formes de résistance inévitables auxquelles nous avons fait allusion et qui se traduisent au mieux par la fuite perpétuelle et le déni de ceux qui ne veulent pas considérer les idées qui leur déplaisent. La confrontation devrait prendre la forme d'un débat contradictoire dans un espace accessible à tous comme Internet et impliquant des instances spécialisées avec des règles conçues pour favoriser l'émergence de vérités, aussi provisoires soient elles. Ce débat serait un véritable outil de recherche de solutions au service de tous, quels que soient les domaines concernés: social, politique, scientifique, etc. Une réflexion devrait être engagée pour dégager les règles essentielles du débat fructueux mais idéalement en voici quelques unes que l'on pourrait envisager:

  • Ne peuvent participer au débat que les personnes présentant dans les disciplines concernées ou connexes un niveau de compétence sanctionné par un diplôme de doctorat.
  • Le débat doit avoir lieu dans un espace accessible au plus grand nombre (car les enjeux du débat intéressent la collectivité): Internet.

  • Des arbitres doivent faire respecter les règles et toutes leurs interventions et prises de décision doivent être publiques (le regard extérieur constitue une pression pour un arbitrage impartial).

  • Les arbitres ne peuvent intervenir autrement dans le débat (pour ne pas être juge et parti).

  • Le débat ne doit opposer que deux protagonistes, éventuellement deux porte-paroles de communautés plus étendues chargées de l'instruction et de la collecte d'informations (pour l'équitabilité).

  • Les identités des débatteurs et arbitres doivent être connues de tous (pour des raisons évidentes, interdiction des pseudonymes).

  • Les débatteurs doivent s'exprimer exclusivement par écrit (pour éviter que l'éloquence, la vivacité d'esprit, le brio, le look prennent le dessus sur le fond et pour que tous puissent prendre le temps d'assimiler l'argumentaire).

  • Toutes les interventions sont consignées (pour éviter les débats circulaires, pour plus de responsabilité dans chaque prise de position).

  • L'espace d'expression (ordre de parole, nombre de mots) doit être équitablement partagé.

  • Chaque intervention doit se concentrer sur un seul point précis (pour éviter la fuite en avant et l'évitement d'une question posée).

  • Des points à débattre doivent être isolés au fur et à mesure et traités indépendamment (pour éviter l'affrontement complètement stérile de deux systèmes de pensée complexes, voire deux sensibilités).

  • Chaque point débattu doit l'être jusqu'au bout et une synthèse intermédiaire être effectuée à l'issue de chacun (pour  tirer les enseignements du débat au fur et à mesure et permettre de poursuivre le débat ultérieurement au point ou il avait été momentanément interrompu faute d'informations suffisantes par exemple).

  • Les synthèses intermédiaires et la conclusion doivent faire ressortir les succès et les limites des points précis débattus. Il ne s'agit pas d'émettre un verdict sur une oeuvre ou une personne.

  • Les digressions, effets de style, provocations, dérisions, émoticons, attaques personnelles, ne doivent pas être tolérés.

A ce jour, nous sommes très loin de disposer d'un système performant d'évaluation de la production scientifique. En effet, l'évaluation des travaux scientifiques repose sur le travail des rapporteurs des revues. Ceux-ci ne sont pas payés et sont des chercheurs actifs qui ne prendront pas la peine de considérer des travaux originaux qui demanderaient un effort trop soutenu de leur part au détriment de leur propre production scientifique. Ils peuvent refuser d'autorité les articles qui leurs sont soumis sans même prendre la peine d'engager un débat ou un dialogue. Ils sont le plus souvent anonymes. Les auteurs des articles soumis sont au contraire connus du rapporteur qui peut évaluer à la tête du client et le système offre même la tentation à un rapporteur malhonnête de rejeter les soumissions d 'auteurs peu connus pour ensuite en exploiter et publier les idées à son propre compte. Les travaux les plus innovants sont le plus souvent rejetés par des rapporteurs qui ne lisent pas au delà des titres et résumés si l'intérêt des idées avancées leur semble trop improbable. 

Les critères par lesquels on prétend habituellement évaluer les travaux scientifiques ne sont pas recevables du fait de l'inexistence d'un véritable débat contradictoire fructueux suivant les règles énumérées précédemment. En particulier, le nombre de citations, le nombre de publications dans des revues ayant ou non des rapporteursl'avis de la communauté scientifique dans son ensemble, l'avis d'un quelconque chercheur faisant autorité  ne sont pas pertinents dans un contexte polémique pour la bonne et simple raison que les phénomènes de mode, les tendances grégaires et l'aveuglement collectif existent aussi dans la communauté scientifique et que d'autre part, lorsque les enjeux sont importants (pouvoir, célébrité, argent), le courant de pensée dominant et la communauté qui s'en est fait le porte parole essayera toujours et pourra se donner les moyens de contrôler ces critères et de les récupérer aux fins de garantir sa suprématie et préserver ses privilèges. 

Si le débat contradictoire suivant des règles telles que celles énumérées ici devrait répondre à ce besoin fondamental d'une évaluation objective de tous les travaux scientifiques, il serait quoi qu'il en soit bien illusoire d'imaginer que des règles, aussi parfaites soient elles, suffisent à compenser efficacement un manque total de maturité des acteurs. 

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